Mauritanie
La Mauritanie paye cher son manque de progrès en matière de lutte contre l’esclavage. À compter du 1er janvier prochain, le pays ne pourra plus bénéficier des avantages commerciaux accordés par les États-Unis dans le cadre de l’AGOA.
Après un examen annuel d‘éligibilité, le Président américain Donald Trump a indiqué que la Mauritanie n‘était pas en phase avec les exigences de l’AGOA, la loi sur la croissance et les perspectives économiques en Afrique.
Créé en 2000 par Bill Clinton, cet accord commercial permettait à la Mauritanie d’exporter à prix avantageux vers les États-Unis, principalement des produits énergétiques.
Mais Nouakchott était surveillé de près sur la question de l’esclavage. Aboli en 1981, sa pratique n’est punie par la loi que depuis récemment, et des centaines de milliers de personnes sont toujours victimes de cette exploitation.
Selon Donald Trump, la Mauritanie pourra, plus tard, être réintégrée à l’AGOA, si des progrès sont constatés.
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